Droit de réponse de Saïd AHAMADI dit RAOS
Monsieur,
Faisant suite à votre article paru dans le journal « France Mayotte Matin » du 03 septembre 2012, et relayé en boucle par votre radio « Kwézi FM » durant toute la journée, je vous fais savoir que je souhaite exercer mon droit de réponse.
En effet, j'estime que les propos tenus à mon encontre par le journal et la radio dont vous êtes, Monsieur Patrick Millan, le gérant et directeur de publication, comporte de nombreuses contrevérités et porte atteinte à mon honneur, à mon image d’homme public et à mon intégrité.
En conséquence, je vous saurais gré de bien vouloir publier le communiqué rectificatif suivant dans les meilleurs délais, avant le 7 septembre 2012 :
« Régulièrement élu le 27 mars 2011 conseiller général de Koungou pour la première fois, mes collègues m’ont choisi pour occuper les fonctions de troisième vice-président du Conseil Général de Mayotte et de président de la Commission coopération régionale et vie institutionnelle.
Compte tenu de mon expérience politique au sein d’une collectivité territoriale (Maire de Koungou de 2001 à 2008), le président du conseil général m’a confié une partie de ses attributions notamment la coopération décentralisée, le premier juin 2011.
C’est dans le cadre de ces responsabilités de vice-président délégué que l’assemblée départementale, par délibération n°710/2012/CG du 26 mars 2012, m’a désigné pour me rendre à Nosy-Be du 19 au 26 mai 2012 afin de représenter le Département à un événement culturel et économique d’envergure régionale intitulé Festival DONIA dont Mayotte était l’invité d’honneur.
Il ne s’agissait pas d’un voyage privé contrairement à ce qu’affirme votre journal. Par ailleurs, je tiens à certifier que la note de séjour dans cet hôtel Ambonara (Nosy Bé) a bel et bien été réglée sur place avant mon départ par moi-même et sur mes deniers personnels.
Je rappelle à toutes fins utiles, que j’ai préféré honorer la mission qui m’a été confiée par le département aux détriments de la campagne électorale des législatives dont j’étais pourtant candidat.
N’ayant jamais été contacté par le gérant de l’hôtel Ambonara (Nosy Bé), alors que j’ai rempli « la fiche d’hôtel », je suis surpris et scandalisé que ce soit votre journal qui reçoit quatre mois plus tard (le 3 septembre 2012) les protestations de votre supposé « hôtelier plutôt fâché » qui auraient dû m’être adressées.
Tout ce qui précède montre, s’il en était besoin, que la page 7 intitulée : « Conseil général- déplacement- Mauvais exemple des élus » est une suite d’affirmations et accusations mensongères et calomnieuses doublées d’une fixation négative sur ma personne.
L’article tend également à associer avec insistance insidieuse mon image à des faits qui sont étrangers à ma personne et à mon action de conseiller général de Koungou, et de vice-président chargé de la coopération.
Enfin, cet article de la page 7 de votre journal entretient volontairement une confusion entre ma personne d’ancien maire de Koungou (dont la gestion s’est soldée par un excédent de fonctionnement de plus 1 600 000€ au 31 décembre 2007) et les gestions calamiteuses des différents maires qui m’ont succédé de mars 2008 à nos jours. Je ne suis en rien responsable du déficit abyssal du conseil général de Mayotte, ni de la commune de Koungou gérée par une coalition de droite. »
A défaut de publication avant le 7septembre 2012 de ce rectificatif, je me réserve le droit d'intenter une action en justice contre vos organes de presse pour diffamation.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l'expression de mes salutations distinguées.
Saïd AHAMADI
3ème vice-président du Conseil Général de Mayotte
8 rue de l’Hôpital- BP 101
97600 Mamoudzou-Mayotte